Le programme Cyclo-cargologie accompagne la transition du secteur de la logistique et du transport et favorise le passage à l’échelle de la cyclologistique via des actions de sensibilisation, de formation et de création d’outils d’interconnexion.
La cyclologistique, le transport de marchandises à vélo(-cargo), est une solution efficace, pertinente et vertueuse pour répondre aux évolutions de la logistique urbaine
A vélo-cargo, on transporte bien plus que ce qu’on imagine : jusqu’à 350kg de charge utile de marchandises sur palettes, en température dirigée, biodéchets, colis, etc.
Moins contraignant et plus agile, le vélo-cargo est aussi plus efficace et moins polluant
Le programme Cyclo-cargologie a comme objectif de contribuer au développement de la cyclologistique au niveau national. Faisant partie du dispositif CEE (Certificats d’économies d’énergie), il se développe sur une période de 3 ans, avec échéance fin 2026. Il est construit autour de 3 actions : sensibilisation et accompagnement, formation et métiers, et outils d’interconnexion.
Depuis une dizaine d’années, le volume de la logistique du dernier kilomètre a décuplé, et ce fortement porté par l’essor du commerce en ligne, des courses à domicile et de la vente entre particuliers, avec un impact direct sur la congestion et la pollution de l’air des centres-villes.
La livraison à vélo-cargo constitue bien souvent le seul moyen de transport écologique et efficace qui permet de respecter les créneaux de livraison en heure de pointe avec une capacité de transport volumétrique importante.
Dans les zones urbaines congestionnées, les livraisons en vélo-cargo représentent un avantage compétitif. Exclus des restrictions ZFE, leur capacité à se déplacer rapidement malgré le trafic et à se stationner plus facilement dans les rues étroites les rendent le véhicule le plus adapté à l’environnement urbain.
Relativement à son chiffre d’affaires, le secteur de la cyclologistique soutient 2 fois plus d’emplois que la moyenne des entreprises françaises.Les salariés cyclologisticiens sont entre 2 200 et 2 400 ETP en France. Relativement à son chiffre d’affaires, le secteur de la cyclologistique contribue 1,4 fois plus au PIB français que la moyenne des entreprises françaises.
La cyclologistique, en réduisant le recours à des véhicules motorisés, contribue à la diminution des émissions de gaz à effet de serre et réduit la consommation de combustibles fossiles. Elle limite également l’impact environnemental associé à la fabrication et à l'entretien des véhicules motorisés et contribue à la préservation de la qualité de l’air en centre ville.
Contrairement aux véhicules motorisés, les vélos-cargo ne sont pas équipés de moteurs thermiques bruyants mais ils fonctionnent avec la propulsion humaine couplée à une assistance électrique.
Les livraisons à vélo réduisent le nombre de véhicules motorisés sur les routes, ce qui contribue à la fluidité de la circulation et réduit les temps de trajet.
Le programme Cyclo-cargologie a été créé pour accompagner la transition du secteur de la logistique et du transport et favoriser le passage à l’échelle de la cyclologistique via 3 actions :
Lever les freins et les a priori en matière d’efficacité logistique de ce mode de transport et apporter connaissances et outils pour engager les donneurs d’ordre vers un changement d’organisation en faveur du vélo-cargo pour la logistique du dernier kilomètre.
Favoriser une offre de logistique de qualité en proposant des formations aux différents métiers de la cyclologistique, ainsi que des guides techniques sur le changement d’échelle. La professionnalisation du secteur est une condition nécessaire au passage à l’échelle et à l’intégration pérenne de la cyclologistique dans la chaîne logistique.
Développer l’interconnexion numérique entre les solutions logicielles des donneurs d’ordre traditionnels et celles des cyclologisticiens pour favoriser la mise en relation et la mutualisation des flux entre l’amont de la chaîne et le maillon du dernier kilomètre.
Marseille, c’est sans doute la ville où il y a le moins d’aménagements cyclables, où ça devrait être le plus compliqué de livrer à vélo. Mais puisque c’est aussi la ville la plus embouteillée, donc la plus difficile à traiter en camionnette, notre avantage concurrentiel est toujours là.
On cherchait une façon de livrer à vélo électrique, de façon décarbonée. C’était pour une question écologique mais aussi pour une question de praticité et de stationnement.
Le vélo-cargo a plein d'avantages en zone urbaine : on va beaucoup plus vite, on se stationne plus facilement, on parcourt moins de distance grâce à l'accès aux pistes et double-sens cyclables. En plus de ça, notre entrepôt est dans Paris intramuros.
On a des clients pour lesquels on ne peut pas faire autrement mais la cyclologistique m’a permis de supprimer 2 camions par jour. Pour nos clients petits volumes, la livraison à vélo est plus pertinente, plus flexible, et respecte parfaitement les créneaux horaires prévus.
Entre les ZFE qui posent des contraintes sur le choix des motorisations des véhicules, et la question de l'encombrement d'un poids lourd en milieu urbain, la logistique traditionnelle est de moins en moins adaptée pour la collecte de déchets. Suez travaille sur d'autres solutions pour pouvoir limiter l'usage des poids lourds dans le cœur des villes.
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